Misanthropie

Que celui qui n'a jamais eu envie de lapider ses congénères me lance la pierre.
C'est quand la médiocrité monte au créneau et s'empare de leurs vies qu'ils servent d'objet à ma misanthropie puritaine.
C'est toujours à la fin d'un instant de sociabilité que mes relents anthropophobique reviennent. Une soirée chez des amis, une nuit trop longue dans un bar, ou la présence de quelques nuisibles, et hop là, c'est un raz-de-marée qui apparait à mes yeux, et qui les emporte eux et leurs saloperies d'existences.
Fashions victimes de leur propre manque d'identité, ou bobo collabos adeptes de la soumission ethnique, je leur paierais bien à tous un billet de train vers l'est.
J'enchaîne les clichés comme ils s'y enchainent eux mêmes.
Brûlez, sur votre manège des vanités.
5 Comments:
Je ne risque pas de te jeter la pierre... Cette envie est omniprésente en cette période de beauferie footballistique. “Panem et circenses” disait-on en d'autres lieux et à une autre époque. Comme quoi “plus les choses changent plus elles restent les mêmes” (quel film?). Quid de qui commentera avec le plus de superlatifs la victoire de personnes leur étant totalement étrangères comme s'ils s'agissaient d'un proche parent ou d'un ami d'enfance. Et oui, toi aussi vis ta vie par procuration mais je m'égare, pardon.
Attention cependant à ne pas verser dans la facilité d'une mode visant à conspuer les moutons et à ainsi créer une nouvelle mode justement. Même noir un mouton ne peut se départir de sa nature de mouton. “Bon sang ne saurait mentir” comme on dit...
En me relisant, je me rend compte que j'ai moi aussi à ma manière usé et abusé de poncifs du genre. Une sorte d'Ouroboros en puissance quand on y pense...
Pense à regarder “Le Bûcher des Vanités” avec Mélanie Griffiths, Tom Hanks et Bruce Willis à l'occaze. Je retourne à mes activités en attendant de lire la suite de tes pérégrinations et mots d'humeur.
La Bruyère dopé au Klub des Loosers ... attention à ce que les tournures de phrases servent le propos et ne le remplace pas ... et bonne continuation pour tes traits !!!
Je conspue autant les asociaux casses couilles que les assistants sociaux de fin de soirée, t'inquiète Nico, j'fais pas dans la demi-mesure. Je tire à vue héhé.
J'y penserai pour le film, le titre me titille.
Bien défini Bêbête, j'suis un frustré loser jaloux, mais qui déchire sur papier. J'ferais gaffe à pas en faire trop.
J'oublierais presque de dire : "suicide social" !
Post a Comment
<< Home